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Agés en moyenne de 18 ans, les quatre irlandais du groupe revendiquent des influences allant d'Elvis à Dr. Feelgood.

Avec près de 30 ans de carrière à son actif (notamment au sein de Everything But The Girl), elle aurait pu choisir de passer le reste de sa vie à profiter de sa famille au fin fond de la campagne anglaise. Cela aurait été mal connaître l'artiste ! Boulimique de travail et inspirée comme bien peu le sont, la Britannique a préféré nous livrer un troisième opus inspiré qui puise son essence dans le quotidien d'une quadra épanouie.

Ecrit et enregistré dans les deux mois qui ont suivi l'élection américaine, Love is love n'est pas complètement un album de colère ni une réaction à ce que l'Amérique est en train de devenir ; mais plutôt une méditation sur l'amour et sur la signification de la vie aujourd'hui. S'inscrivant dans la continuité de City sun eater in the river of light sorti en 2016, cet opus mêle guitares psychédéliques aux cuivres, et rappelle le meilleur de l'ethio-jazz. Mais c'est aussi un album extrêmement marqué par New York, sur la vie au coude à coude dans une grande ville. Il s'agit d'un document de protestation en cette période d'incertitude, et d'un rejet sincère du cynisme en faveur de l'honnêteté émotionnelle.

Cinq ans après son premier disque avec le E Street Band, le Boss revient avec un album rock très énergétique.