J'aurais aimé compléter cet ouvrage par une musique qui évoque celle des l'usine de Rombas qui rythma nos vies et berça les nuits de l'enfant que je fus. Car aujourd'hui encore je crois entendre le halètement de ses soufflantes, sorte de basse continue mêlée à des bruits de trains et de chocs métalliques en tous genres, couverte par les hurlements de convertisseurs et les rappels à l'ordre de son personnel par un gueulard réglant le travail comme un muezzin règlz la prière. J'aurai souhaité que cette musique comporte des tonalités qui traduisent la variété des moments que l'usine a fait vivre à ceux qui y ont travaillé et à leurs proches.
Enfin, j'aurais apprécié que la note finale soit précédée d'une coda en majeur, comme le concerto pour piano en ré mineur de Mozart, pour montrer qu'en fin de compte le plus important est que nous ayons su transmettre notre amour de la vie et raté peu d'occasions de nous réjouir en partageant entre amis ne fut-ce qu'une boisson rafraîchissante après une chaude journée...
André Thmy, Les Floralies, 20 mai 2023